Un carillon électronique à Trégueux
De quoi décourager les tenants de la tradition : il semblerait que certains Trégueusiens apprécient beaucoup le nouveau carillon électronique qui pallie l'absence des cloches, parties se refaire une santé dans les ateliers de la société Bodet, à Trémentines (49). Ces dernières, « Michelle Pierre Marie », 500 kg sur la bascule, baptisée le dimanche 19 octobre 1913, et « Louis Guillaume Jeanne Françoise », 300 kg, montée en 1914, avaient subi les outrages du temps et présentaient une fêlure pour la plus petite et des dégradations pour le support de la plus grosse.
Nouvelle gamme de sonorités
Désormais, les sonneries des heures et annonces de cérémonies, qui ponctuent la vie de la ville, sont confiées à un carillon électronique bichonné par Guy L'Hotellier. Le dispositif installé par la société Art camp propose au fidèle sacristain un choix de carillons de quatre cloches du plus bel effet qui permet une belle gamme de sonorités forcément plus riche que celle offerte par les deux cloches de l'église. Au terme d'une escalade périlleuse, Guy L'Hotellier a pu vérifier les importants travaux de sécurisation effectués dans le clocher et constater qu'un haut-parleur, tourné vers l'ouest, suppléait désormais à l'absence des cloches. Il semblerait que cette orientation permette à une fraction plus importante de la population de mieux entendre ces tintements, constituant d'agréables repères du temps qui passe.
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