Art Camp rachète L'Échelle en Loire-Atlantique
En rachetant la société L'Échelle au Bignon (44), Art Camp à Pommeret, spécialiste des arts campanaires, se diversifie dans les accès industriels
Fondée en 2009 à Trégueux, aujourd'hui implantée à Pommeret, la société Art Camp est parvenue, en moins de huit ans, à se faire un nom dans le milieu campanaire, métier des cloches, clochers et autres carillons. Pourtant, cette PME, dirigée par Franck Ollivier et Dominique Taillandier, a construit sa croissance, certes sur son métier historique, mais sur d'autres activités qui pèsent aujourd'hui davantage que l'art campanaire.
Cette stratégie de diversification, pour assurer un modèle économique pérenne, vient de l'amener à acquérir l'un de ses fournisseurs, L'Échelle au Bignon (44), près de Nantes, dans une logique de maîtrise des coûts et d'extension de ses marchés. « Au fur et à mesure des années, nous avons développé une activité de protection des chutes et du travail en hauteur. Cela allait de pair avec nos compétences en pose de paratonnerre ou remplacement des cloches sur les églises. En rachetant L'Échelle, qui pèse 200.000 euros de chiffre d'affaires et compte un salarié, nous sécurisons nos approvisionnements en échelles ou en garde-corps mais surtout Art Camp s'ouvre encore plus aux secteurs industriels. Nous allons pouvoir toucher des clients nouveaux en développant, sur la Loire-Atlantique et la Bretagne dans un premier temps, cette belle entreprise endormie depuis trop longtemps ».
Cibler les prescripteurs
Depuis 2012, la PME costarmoricaine (18 salariés, 2,5 millions d'euros de chiffre d'affaires) s'est dotée d'une petite soeur, Art Protect, dans l'univers des dispositifs de protection des bâtiments et des usines contre la foudre. « Il fallait séparer les deux activités d'un point de vue commercial car les démarches de conquête ne sont pas identiques. L'élargissement de nos activités a porté ses fruits puisque désormais le secteur industriel pèse beaucoup que l'art campanaire ». Reste que cette diversification a eu des conséquences heureuses sur ses compétences d'origine. « Nous avons longtemps avancé dans l'ombre en travaillant surtout les prescripteurs qui interviennent sur les bâtiments historiques. Force est de constater que ce travail paie aujourd'hui car dans le grand Ouest nous raflons modestement de plus en plus de marchés de remplacement de cloches ou de travaux en hauteur sur les clochers ».
Retour à la liste des actualités